Bulletin n°38 École Jules Ferry
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Bulletin n°38 : École Jules Ferry

Résumé du bulletin n°38 :

(lecture complète ici)

Ce bulletin explore l’histoire, la culture et la vie communautaire du quartier Fontaine, et plus particulièrement autour de la rue Doyen Gosse.

Histoire du quartier

Le quartier est situé entre Saveuil et Bastille, le long du Drac. Il n’a pas de nom spécifique et est souvent désigné par sa rue principale, la rue Doyen Gosse. Le quartier possède une histoire riche, marquée notamment par les occupations italienne et allemande pendant la guerre. De nombreux immigrants, principalement grecs et italiens, s’y sont installés, apportant avec eux leurs cultures et traditions. Le quartier fonctionnait comme un village, avec ses commerces et services de proximité, favorisant les liens communautaires.

Vie communautaire

Le quartier abritait divers commerces de proximité, dont des boulangeries, des épiceries et des cafés. Parmi les établissements notables figuraient la laiterie, la boulangerie et le bar des Îles. La communauté se caractérisait par un mélange de cultures, les habitants partageant nourriture et traditions. L’école des Marronniers a joué un rôle essentiel dans l’intégration des familles immigrées à la société française. Les habitants participaient souvent à des activités communautaires, comme la pêche dans le Drac et les jeux de rue.

Importance culturelle

Le quartier est décrit comme cosmopolite, avec une population diversifiée vivant en harmonie. La Cour des Miracles était un lieu de rencontre et de festivités. Les fêtes et événements locaux, tels que les kermesses scolaires et les carnavals, contribuaient à la cohésion sociale. Le document souligne l’importance des commerces locaux dans le maintien de l’identité et de la culture du quartier. Des souvenirs de jeux d’enfance, de légendes locales et d’interactions communautaires sont partagés, témoignant du dynamisme du quartier.

Aspects économiques

Le quartier abritait diverses petites industries, dont une fonderie, une savonnerie et une tannerie. De nombreux habitants travaillaient dans les commerces locaux, contribuant à la stabilité économique du quartier. La présence de commerces de proximité offrait des services essentiels à la communauté, renforçant le sentiment d’appartenance. Le document mentionne le déclin de certains métiers traditionnels, comme le commerce du charbon et les cafés locaux. Les changements économiques ont conduit à la construction de logements abordables pour les familles à faibles revenus dans les années 1950.

Récits personnels

Ce document comprend des témoignages de résidents, reflétant leurs expériences et leurs souvenirs d’enfance dans le quartier. Nombre d’entre eux évoquent leurs jeux d’enfance, leurs amitiés et le sentiment d’appartenance à une communauté qui a marqué leur éducation. Ces récits mettent en lumière les difficultés rencontrées par les familles immigrées et leur parcours d’intégration. Les résidents partagent de tendres souvenirs des commerces, des écoles et des événements communautaires qui ont façonné leur identité. Ce document témoigne de la résilience et de la force d’âme des habitants du quartier.

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