Bulletin n°32 Les tanneries
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Bulletin n°32 : Les tanneries

Résumé du bulletin n°32 :

(lecture complète ici)

Ce document  explore l’histoire industrielle et sociale de la ville de Fontaine, notamment autour des métiers anciens liés aux tanneries, mégisseries et ganteries. Il met en lumière le rôle central de ces activités dans le développement économique et social de la région, ainsi que les conditions de travail difficiles et les risques encourus par les ouvriers.

Ce qu’il faut retenir :

  1. Importance historique des tanneries et ganteries : Fontaine a été un maillon essentiel de l’industrie du cuir et du gant, notamment en lien avec Grenoble, capitale du gant. Dès les années 1800, la ville comptait plusieurs tanneries et mégisseries, employant des centaines de personnes, dont de nombreux immigrés italiens, grecs, espagnols et maghrébins.
  2. Métiers et techniques : Le document détaille les processus de traitement des peaux (reverdissage, épilage, tannage, teinture, etc.) et la fabrication des gants, avec des anecdotes sur les outils et les méthodes utilisées, comme le « pot à humide », les machines à coudre manuelles, et les techniques de broderie et de couture.
  3. Conditions de travail difficiles : Les ouvriers étaient exposés à des produits chimiques dangereux, des maladies infectieuses comme le charbon, et des risques d’incendie fréquents. Les bâtiments des tanneries étaient souvent sujets à des incendies dévastateurs, comme celui de 1959 chez Guillaumet, qui a coûté la vie à trois ouvrières.
  4. Rôle social des tanneries : Les tanneries étaient des lieux de brassage social et d’intégration, avec une forte présence d’immigrés. Elles proposaient des services comme des restaurants d’entreprise et des pouponnières pour les mères de famille.
  5. Déclin de l’industrie : La concurrence étrangère, l’arrivée du plastique, et les conditions de travail difficiles ont conduit au déclin progressif des tanneries et ganteries locales. Plusieurs entreprises ont fermé leurs portes entre les années 1950 et 1980.
  6. Témoignages : Le document inclut de nombreux récits de travailleurs et travailleuses, qui partagent leurs expériences, anecdotes et souvenirs liés à ces métiers. Certains évoquent des moments tragiques, comme l’incendie de 1959, tandis que d’autres parlent de la fierté d’avoir contribué à une industrie prestigieuse.
  7. Mémoire locale : Le journal s’engage à continuer de documenter l’histoire des métiers anciens et des activités disparues ou en mutation qui ont marqué la vie des Fontainois.

En somme, ce numéro est un hommage à l’histoire ouvrière de Fontaine, mettant en avant les métiers traditionnels, les conditions de vie et de travail, ainsi que les événements marquants qui ont façonné la ville et ses habitants.

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